WHAT HAPPENS IN KEDGERLAND…

JOUR 1

Il avait beaucoup plu sur le Barcarès les deux jours précédant ce qui s’annonçait comme le plus gros week end d’intégration de France, les 14 et 15 septembre 2016.

C’est donc sur un sol boueux et sous un ciel d’orage qu’ont déboulé 1400 Kedgers (le petit nom des étudiants de Kedge) venus de Bordeaux et de Marseille dans un seul et même but : choper intégrer et se faire intégrer.

Bandeaux aux couleurs des écoles, peinture de guerre, coiffures de (faux) punk et micro-shorts: dans la fosse de l’immense scène de 110 m2, tous avaient sorti le grand jeu pour montrer aux autres étudiants de quel bois ils se chauffaient.
Le soleil commençait d’ailleurs à pointer son nez lorsque les deux présidents des BDE ont débarqué sur scène pour le traditionnel discours d’ouverture, et c’est à grand coup de Let it go enflammé et de fesses dénudées que le week end a commencé.

 

 

 

Au programme de cette première journée, des olympiades comme on en voit rarement : à 1400, c’est plutôt impressionnant…et ça peut vite devenir un joyeux bordel. Il n’en a pourtant rien été : la motivation des orgas et des étudiants a fait de cette entrée en jeu un moment survolté et bon enfant. Idéal avant de se lancer dans les activités de grand.

Un spot de 1 hectare. Deux scènes. Un chapiteau. Une décoration à mi chemin entre Glastonbury (coucou la boue) et Tommorowland (coucou les soleils partout, les arc-en-ciel, les fleurs géantes). Un bar. C’est dans un décor de Festival que les hostilités nocturnes ont commencé.

Ambiancés par la douce musique des assos maison Start’hit et Dynam’hit pendant toute la première partie de soirée, les Kedgers ont ensuite convergé vers la scène 2 pour aller taper du pied devant le set du très attendu Saint WKND.
Les yeux grand écarquillés, les baskets tâchées, le public a réservé un accueil électrique au jeune Berlinois, valeur sûre – et montante- de l’électro actuelle. L’ambiance confinée du chapiteau, la scénographie composée de saules pleureurs lumineux géants à l’aspect onirique dément et la prestation du DJ ont fait de ce set l’un des moments les plus forts et rythmés du week-end d’inté.

(Larry Houl-SVO)

 

JOUR 2

Les yeux avaient beau être petits, les mines étaient réjouies le deuxième matin de Kedgerland –édition 1. Pendant que les étudiants se refaisaient une santé autour du déjeuner, le site, lui, se refaisait une beauté et accueillait les animations de la journée. Ventriglisse, parcours gonflable, Ejector…attendaient les plus motivés pour une après-midi à la fois chill et ludique, sous l’œil du drone et sur fond de musique électronique.

Ca, c’était pour se remettre en jambe. Car le spot de la journée qu’il ne fallait surtout pas manquer, c’était la piscine : déjà, c’est l’endroit idéal pour décuver. Quand on y ajoute un DJ perché sur un immense balcon surplombant le tout et servi par un superbe système son (HK), on obtient l’endroit idéal pour se choper s’ambiancer. Et ce n’est pas l’ambiance qui a manqué ! En cette fin d’après-midi, presque tous les Kedgers (sauf ceux qui décuvaient, cqfd) bougeaient au rythme des vibes de la Pool party.

 

 

Après un dîner rapidement avalé, tout ce petit monde s’est retrouvé devant la Main stage
pour un tour d’horizon complet des talents de Kedge. Musique, danse, chant…l’entrée en matière était parfaite.

Après, il a été temps de laisser la place à des artistes confirmés : pour commencer, le groupe Secret Value Orchestra, du label parisien D.K.O Records. Petite pépite de la scène actuelle alliant house en Live et vocal à la Jamiroquai, les cinq garçons (qui n’ont pas vraiment l’habitude des week-end d’inté) ont chauffé les étudiants pile comme il fallait au vu de ce qui les attendait.

C’était en effet le très attendu LeMarquis qui allait leur succéder. Connu pour ses remixs, le jeune DJ qui lie habilement disco et house a enflammé le public…et littéralement fait trembler le sol du site. Ce n’était pas les 12 kilos de son qui étaient censés aider, d’un côté…
A la fin du set dont la qualité a de toute évidence survolé les espérances des danseurs et autres kiffeurs de son, tous ont été invités à rejoindre la scène II pour vivre les derniers moments de la dernière soirée de ce mini festival psyché. Alors que les basses résonnaient déjà fort sous la tente de cirque, une intervention malencontreuse de la maréchaussée a malheureusement fait cesser toute activité, et mis fin à la soirée. Ou du moins, à la musique….

Car l’énergie des kedgeurs ne s’était pas envolée avec les platines des DJs. Foodtruck, bar…sont restés ouverts jusque tard dans la nuit, créant des endroits de rencontre, de rigolade ; des endroits où il fait bon se retrouver au moment où la fatigue retombe mais qu’on a bien envie de rester. Alors les étudiants sont restés.

Et puis on a servi les derniers hot dogs, bu les dernières bières…et tout ce petit monde est gentiment rentré se coucher. Parce que le lendemain matin, il y avait l’état des lieux, le départ en car. Et ça, personne n’avait envie d’y penser….parce qu’une fois qu’on était à Kedgerland, on avait envie d’y rester.

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